interview
LAURENCE BRIAT
artist
︎ Franceapril 25, 2020
Could you please introduce yourself a little?
Where did you grow up and how did you become interested in art?
My name is Laurence Briat. I was lucky enough to grow up in the south of France, near the Mediterranean Sea. I never wanted to leave this region and its beautiful light, and I still live there.
My interest in art dates back to the "seventies", when I started studying at the Beaux-Arts (university) in Marseille, which I stopped after three years. It was a time of a lot of influences, and it took time to find my way. In retrospect, I think that it is mainly books and encounters with artist friends that have always fuelled my interest in art and in the plastic arts in particular. It's a passion that leads to long periods of seclusion in the studio, and I savour them, but I also like to share it, especially when I run workshops.
My name is Laurence Briat. I was lucky enough to grow up in the south of France, near the Mediterranean Sea. I never wanted to leave this region and its beautiful light, and I still live there.
My interest in art dates back to the "seventies", when I started studying at the Beaux-Arts (university) in Marseille, which I stopped after three years. It was a time of a lot of influences, and it took time to find my way. In retrospect, I think that it is mainly books and encounters with artist friends that have always fuelled my interest in art and in the plastic arts in particular. It's a passion that leads to long periods of seclusion in the studio, and I savour them, but I also like to share it, especially when I run workshops.
Pourriez-vous vous présenter ? Où avez-vous grandi et
comment vous êtes-vous intéressée à l'art?
Je m’appelle Laurence Briat. J’ai eu la chance de grandir dans le Sud de la France, près de la Méditerranée. Je n’ai jamais eu envie de quitter cette région et sa belle lumière, et j’y vis toujours.
Mon intérêt pour l’art remonte aux « seventies », époque où j’avais commencé des études aux Beaux-Arts de Marseille que j’ai arrêtées après 3 années. C’était une période aux multiples influences, et cela m’a pris du temps pour trouver une voie. Rétrospectivement, je pense que ce sont surtout les livres et les rencontres d’amis artistes qui ont toujours nourri mon intérêt pour l’art et pour les arts plastiques en particulier. C’est une passion qui impose de longs moments de réclusion dans l’atelier, et je les savoure ! Mais j’aime aussi la partager, particulièrement lorsque j’anime des workshops.
Je m’appelle Laurence Briat. J’ai eu la chance de grandir dans le Sud de la France, près de la Méditerranée. Je n’ai jamais eu envie de quitter cette région et sa belle lumière, et j’y vis toujours.
Mon intérêt pour l’art remonte aux « seventies », époque où j’avais commencé des études aux Beaux-Arts de Marseille que j’ai arrêtées après 3 années. C’était une période aux multiples influences, et cela m’a pris du temps pour trouver une voie. Rétrospectivement, je pense que ce sont surtout les livres et les rencontres d’amis artistes qui ont toujours nourri mon intérêt pour l’art et pour les arts plastiques en particulier. C’est une passion qui impose de longs moments de réclusion dans l’atelier, et je les savoure ! Mais j’aime aussi la partager, particulièrement lorsque j’anime des workshops.
What ignited your interest in collage work in
particular?
Collage satisfies my taste for the fragmented, mixtures, blends, reclaiming, recycling... I am fascinated by the unpredictable construction of images, amazed by what is often born of disorder, of chance. I like its spontaneous, recreational side. It’s a vast area of freedom that has become essential to me. It's my favourite game!
The abundance of usable elements available is for me a source of infinite inspiration.
Collage satisfies my taste for the fragmented, mixtures, blends, reclaiming, recycling... I am fascinated by the unpredictable construction of images, amazed by what is often born of disorder, of chance. I like its spontaneous, recreational side. It’s a vast area of freedom that has become essential to me. It's my favourite game!
The abundance of usable elements available is for me a source of infinite inspiration.
Qu'est-ce qui a suscité votre intérêt pour le collage
en particulier?
Le collage satisfait mon goût pour le fragment, les mélanges, le métissage, la récupération, le recyclage… Je suis fascinée par la construction imprévisible des images, émerveillée par ce qui nait souvent du désordre, du hasard. J’aime son côté récréatif, spontané. C’est un vaste espace de liberté qui m’est devenu indispensable. C’est mon jeu préféré!
La profusion des éléments utilisables et à portée de main est pour moi une source d’inspiration infinie.
Le collage satisfait mon goût pour le fragment, les mélanges, le métissage, la récupération, le recyclage… Je suis fascinée par la construction imprévisible des images, émerveillée par ce qui nait souvent du désordre, du hasard. J’aime son côté récréatif, spontané. C’est un vaste espace de liberté qui m’est devenu indispensable. C’est mon jeu préféré!
La profusion des éléments utilisables et à portée de main est pour moi une source d’inspiration infinie.
Do you make any other kind of art?
I have been interested in many areas of the visual arts.
I have practiced forms as diverse as Chinese calligraphy, nude drawing, painting on large formats, and multiple engraving techniques. I have never managed to choose or focus on a single one, and I remain engaged simultaneously, and in cycles, in a certain number of mediums. My different practices feed on each other. At the moment I am working on photogravure based on my photomontages. This work is close to the creative process of collage.
I have been interested in many areas of the visual arts.
I have practiced forms as diverse as Chinese calligraphy, nude drawing, painting on large formats, and multiple engraving techniques. I have never managed to choose or focus on a single one, and I remain engaged simultaneously, and in cycles, in a certain number of mediums. My different practices feed on each other. At the moment I am working on photogravure based on my photomontages. This work is close to the creative process of collage.
Pratiquez-vous d’autres arts / activités artistiques?
Je me suis intéressée à de nombreux domaines des arts plastiques.
J’ai pratiqué des formes aussi diverses que la calligraphie chinoise, le dessin de nu, la peinture sur de grands formats et de multiples techniques de gravure. Je n’ai jamais réussi à en choisir une seule et je reste engagée simultanément, et par cycles, dans un certain nombre de médiums. Mes différentes pratiques se nourrissent les unes des autres.
En ce moment je poursuis un travail de photogravure à partir de mes photomontages. Ce travail est proche du processus créatif du collage.
Je me suis intéressée à de nombreux domaines des arts plastiques.
J’ai pratiqué des formes aussi diverses que la calligraphie chinoise, le dessin de nu, la peinture sur de grands formats et de multiples techniques de gravure. Je n’ai jamais réussi à en choisir une seule et je reste engagée simultanément, et par cycles, dans un certain nombre de médiums. Mes différentes pratiques se nourrissent les unes des autres.
En ce moment je poursuis un travail de photogravure à partir de mes photomontages. Ce travail est proche du processus créatif du collage.
How would you describe your work and style in
your own words?
My work always tells the same story: a story of humans, of fragile presences. It is about disappearance, the passage of time, memory, uncertainty ... all these subjects are at the heart of my concerns. I try to treat them with distance, grace and sometimes irony.
It is daily, impulsive, compulsive work.
My approach is intuitive, and I let myself be guided by curiosity. I always like to find new forms for my collages. This leads me to all kinds of experiments, like mixing analog and digital, including pieces of paintings or engravings, etc.
My artistic signature is marked by rigorous cropping, cuts, interruptions, gaps. These segmented images respond to a desire for simplification. I always try to express more with less.
My work always tells the same story: a story of humans, of fragile presences. It is about disappearance, the passage of time, memory, uncertainty ... all these subjects are at the heart of my concerns. I try to treat them with distance, grace and sometimes irony.
It is daily, impulsive, compulsive work.
My approach is intuitive, and I let myself be guided by curiosity. I always like to find new forms for my collages. This leads me to all kinds of experiments, like mixing analog and digital, including pieces of paintings or engravings, etc.
My artistic signature is marked by rigorous cropping, cuts, interruptions, gaps. These segmented images respond to a desire for simplification. I always try to express more with less.
Comment décririez-vous, avec vos propres mots, votre
travail et votre style?
Mon travail raconte toujours une même histoire: une histoire d’humains, de présences fragiles. Il y est question de la disparition, du passage du temps, de la mémoire, de l’incertitude… tous ces sujets sont au cœur de mes préoccupations. J’essaye de les traiter avec distance, légèreté et ironie parfois.
C’est un travail quotidien, impulsif, compulsif.
Ma démarche est intuitive, et je me laisse guider par la curiosité. J’aime trouver sans cesse de nouvelles formes pour mes collages. Cela me conduit à toutes sortes d’expériences comme mêler analogique et digital, inclure morceaux de peintures ou de gravures, etc.
Mon écriture plastique est marquée par des recadrages rigoureux, des coupures, des interruptions, des manques. Ces images segmentées répondent à un désir de simplification. J’essaye toujours d’exprimer le plus par le moins.
Mon travail raconte toujours une même histoire: une histoire d’humains, de présences fragiles. Il y est question de la disparition, du passage du temps, de la mémoire, de l’incertitude… tous ces sujets sont au cœur de mes préoccupations. J’essaye de les traiter avec distance, légèreté et ironie parfois.
C’est un travail quotidien, impulsif, compulsif.
Ma démarche est intuitive, et je me laisse guider par la curiosité. J’aime trouver sans cesse de nouvelles formes pour mes collages. Cela me conduit à toutes sortes d’expériences comme mêler analogique et digital, inclure morceaux de peintures ou de gravures, etc.
Mon écriture plastique est marquée par des recadrages rigoureux, des coupures, des interruptions, des manques. Ces images segmentées répondent à un désir de simplification. J’essaye toujours d’exprimer le plus par le moins.
I love the way you use colour in your work. Minimal
but bold. How did this way of working develop?
Through the practice of painting I have no doubt developed a personal idea of colour. It is true that I attach great importance to it but also to light. I often contrast the faded tones of the papers I use with very bright colours.
Through the practice of painting I have no doubt developed a personal idea of colour. It is true that I attach great importance to it but also to light. I often contrast the faded tones of the papers I use with very bright colours.
J'adore la façon dont vous utilisez la couleur dans
votre travail. Minimaliste mais audacieux. Comment cette façon de travailler
s'est-elle développée?
A travers la pratique de la peinture j’ai sans doute développé une conception personnelle de la couleur. C’est vrai que j’y attache beaucoup d’importance ainsi qu’à la lumière. Je fais souvent contraster les tons fanés des papiers que j’utilise avec quelques couleurs très vives.
A travers la pratique de la peinture j’ai sans doute développé une conception personnelle de la couleur. C’est vrai que j’y attache beaucoup d’importance ainsi qu’à la lumière. Je fais souvent contraster les tons fanés des papiers que j’utilise avec quelques couleurs très vives.
Do you choose colour intuitively or more
consciously?
I go towards what attracts me. I think I intuitively choose colour according to the feelings that emerges from the images. I am always attentive to contrasts, for example between the softness of colours and the radical and violent cuts in an image.
I go towards what attracts me. I think I intuitively choose colour according to the feelings that emerges from the images. I am always attentive to contrasts, for example between the softness of colours and the radical and violent cuts in an image.
Choisissez-vous la couleur de manière intuitive ou
plutôt consciente?
Je vais vers ce qui m’attire. Je pense qu’intuitivement je choisis la couleur en fonction du sentiment qui se dégage des images. Je suis toujours attentive aux contrastes, par exemple entre la douceur des teintes et les coupures radicales et violentes des images.
Je vais vers ce qui m’attire. Je pense qu’intuitivement je choisis la couleur en fonction du sentiment qui se dégage des images. Je suis toujours attentive aux contrastes, par exemple entre la douceur des teintes et les coupures radicales et violentes des images.
How do you feel when you deconstruct a book?
I have this urge to destroy, to tear apart ... a kind of transgression ... but I only use abandoned, discarded papers, and only to rebuild.
What I especially like about collage is giving new meaning and new life to something obsolete, residual, saving it from destruction... at least for a while.
I have this urge to destroy, to tear apart ... a kind of transgression ... but I only use abandoned, discarded papers, and only to rebuild.
What I especially like about collage is giving new meaning and new life to something obsolete, residual, saving it from destruction... at least for a while.
Que ressentez-vous lorsque vous déconstruisez un
livre?
J’ai cette pulsion de détruire, de déchirer… une sorte de transgression… mais je n’utilise que des papiers délaissés, abandonnés, et c’est pour reconstruire.
Ce qui me plait surtout avec le collage c’est de donner un nouveau sens et une nouvelle vie à quelque chose d’obsolète, de résiduel, de le sauver de la destruction… pour un temps.
J’ai cette pulsion de détruire, de déchirer… une sorte de transgression… mais je n’utilise que des papiers délaissés, abandonnés, et c’est pour reconstruire.
Ce qui me plait surtout avec le collage c’est de donner un nouveau sens et une nouvelle vie à quelque chose d’obsolète, de résiduel, de le sauver de la destruction… pour un temps.
Do you feel responsible for the images you work
with or create? How
you dismantle figures and rearrange bodies or faces?
At the beginning I work without preconceived idea, I leave everything to the unconscious. Later I of course look at what the image I have in front of me expresses, and take responsibility for it. I have to own the meaning that emerges from it. However, the construction of my images does not impose only one reading because I only give partial visions, primers of narration. I am frequently surprised when people tell me about their own interpretations, which are often influenced by their own intimate memories. From that point on, my responsibility diminishes.
At the beginning I work without preconceived idea, I leave everything to the unconscious. Later I of course look at what the image I have in front of me expresses, and take responsibility for it. I have to own the meaning that emerges from it. However, the construction of my images does not impose only one reading because I only give partial visions, primers of narration. I am frequently surprised when people tell me about their own interpretations, which are often influenced by their own intimate memories. From that point on, my responsibility diminishes.
Vous sentez-vous responsable vis-à-vis des images avec
lesquelles vous travaillez ou celles que vous créez? De la manière dont vous
démontez les personnages et réorganisez les corps ou les visages?
Au début je travaille sans idée préconçue, je laisse toute sa place à l’inconscient. Puis, bien sûr, je regarde ce qu’exprime l’image que j’ai en face de moi, et j’en deviens responsable. Je dois assumer le sens qui s’en dégage. Toutefois la construction de mes images n’impose pas une lecture univoque car je ne donne que des visions partielles, des amorces de narration. Je suis fréquemment surprise lorsque les gens me confient leurs propres interprétations, qui sont souvent associées à leurs souvenirs intimes. Dès lors ma responsabilité s’échappe.
Au début je travaille sans idée préconçue, je laisse toute sa place à l’inconscient. Puis, bien sûr, je regarde ce qu’exprime l’image que j’ai en face de moi, et j’en deviens responsable. Je dois assumer le sens qui s’en dégage. Toutefois la construction de mes images n’impose pas une lecture univoque car je ne donne que des visions partielles, des amorces de narration. Je suis fréquemment surprise lorsque les gens me confient leurs propres interprétations, qui sont souvent associées à leurs souvenirs intimes. Dès lors ma responsabilité s’échappe.
I went through a lot of your work, and even
though there is a lot of older imagery, you also work with contemporary
material. Do you have any preference? How do you choose the imagery you work
with?
From my first collages on, I used discarded paper, old handwritten letters, images from old magazines, old amateurs photos. Vintage elements attract me for the quality of their material, their texture, their alterations, and the particular feeling they give off.
Later on, my sources widened more and more. Today I use whatever I like and come across: I like to bring disparate elements together, to create tension.
What interests me most is to play with temporality by mixing fragments from different eras in the same collage. Thus past and present collide and merge and this creates questions and ambiguities. So putting a contemporary element onto an old photograph, I love that!
From my first collages on, I used discarded paper, old handwritten letters, images from old magazines, old amateurs photos. Vintage elements attract me for the quality of their material, their texture, their alterations, and the particular feeling they give off.
Later on, my sources widened more and more. Today I use whatever I like and come across: I like to bring disparate elements together, to create tension.
What interests me most is to play with temporality by mixing fragments from different eras in the same collage. Thus past and present collide and merge and this creates questions and ambiguities. So putting a contemporary element onto an old photograph, I love that!
J'ai parcouru une grande partie de votre travail, et
même s'il y a beaucoup de matières plutôt vintage (images de base), vous
travaillez également avec du contemporain. Avez-vous une préférence? Comment
choisissez-vous les images avec lesquelles vous travaillez?
Dès mes premiers collages j’ai utilisé des papiers usés, des vieilles lettres manuscrites, des images tirées de vieux magazines, des photos anciennes d’amateurs. Les matériaux vintages m’attirent pour leur matière, leur texture, leurs altérations et le sentiment particulier qu’ils dégagent.
Puis mes sources se sont élargies de plus en plus. Maintenant j’utilise tout ce qui me plait et qui me tombe sous la main : j’aime faire se rencontrer des éléments disparates, faire exister des tensions.
Ce qui m’intéresse le plus c’est de jouer avec la temporalité en mêlant des fragments de différentes époques dans un même collage. Ainsi passé et présent s’entrechoquent et se confondent et cela questionne, crée des ambiguïtés. Donc apposer un élément contemporain sur une vielle photographie, j’adore ça !
Dès mes premiers collages j’ai utilisé des papiers usés, des vieilles lettres manuscrites, des images tirées de vieux magazines, des photos anciennes d’amateurs. Les matériaux vintages m’attirent pour leur matière, leur texture, leurs altérations et le sentiment particulier qu’ils dégagent.
Puis mes sources se sont élargies de plus en plus. Maintenant j’utilise tout ce qui me plait et qui me tombe sous la main : j’aime faire se rencontrer des éléments disparates, faire exister des tensions.
Ce qui m’intéresse le plus c’est de jouer avec la temporalité en mêlant des fragments de différentes époques dans un même collage. Ainsi passé et présent s’entrechoquent et se confondent et cela questionne, crée des ambiguïtés. Donc apposer un élément contemporain sur une vielle photographie, j’adore ça !
Your collages feature predominantly female characters.
Would
you consider yourself a feminist artist?
It's true that femininity is dominant in my collages, and that the masculine appears only on the side... However, I do not consider myself a feminist artist, although I am absolutely in solidarity with the women's movement.
It's true that femininity is dominant in my collages, and that the masculine appears only on the side... However, I do not consider myself a feminist artist, although I am absolutely in solidarity with the women's movement.
Vos collages présentent des personnages à prédominance
féminine. Vous considérez-vous comme une artiste féministe?
C’est vrai que la féminité prédomine dans mes collages, le masculin apparaissant seulement en filigrane…
Je ne me considère pas pour autant comme une artiste féministe, bien qu’étant absolument solidaire avec le mouvement des femmes.
C’est vrai que la féminité prédomine dans mes collages, le masculin apparaissant seulement en filigrane…
Je ne me considère pas pour autant comme une artiste féministe, bien qu’étant absolument solidaire avec le mouvement des femmes.
Who are some of your favourite collage artists?
The pioneers of course, Kurt Schwitters, Rauschenberg, Richard Hamilton, poster artists like Jacques Villeglé. So many others… the sensitive collages of Katrien de Blauwer.
But if I had to name just one, it would be John Stezaker. I was shocked when I discovered him! It was from this moment on that I dared to cut images radically. He opened this path for me, showed me another way of relating to images, gave me the audacity to appropriate them and really changed my gaze. His images are so powerful... and on top of that I really like the aesthetics of the fifties!
My recent presence on Instagram has already made me discover talented collagists whose work interests me a lot. But I have so many favourites that I can't name them for fear of forgetting half of them.
The pioneers of course, Kurt Schwitters, Rauschenberg, Richard Hamilton, poster artists like Jacques Villeglé. So many others… the sensitive collages of Katrien de Blauwer.
But if I had to name just one, it would be John Stezaker. I was shocked when I discovered him! It was from this moment on that I dared to cut images radically. He opened this path for me, showed me another way of relating to images, gave me the audacity to appropriate them and really changed my gaze. His images are so powerful... and on top of that I really like the aesthetics of the fifties!
My recent presence on Instagram has already made me discover talented collagists whose work interests me a lot. But I have so many favourites that I can't name them for fear of forgetting half of them.
Quels sont vos artistes de collage préférés?
Les pionniers bien sûr, Kurt Schwitters, Rauschenberg, Richard Hamilton, les affichistes comme Jacques Villeglé. Tant d’autres… les collages si sensibles de Katrien de Blauwer.
Mais si je ne devais n’en citer qu’un, ce serait John Stezaker. J’ai eu un choc lorsque je l’ai découvert! C’est à partir de ce moment que j’ai osé couper les images de façon radicale. Il m’a ouvert cette voie, m’a montré un autre mode de relation aux images, donné l'audace de me les approprier et a vraiment fait évoluer mon regard. Ses images sont tellement puissantes… et en plus j’aime beaucoup l’esthétique des années cinquante !
Ma présence récente sur Instagram m’a déjà fait découvrir des collagistes de talent dont le travail m’intéresse beaucoup. Mes favoris sont si nombreux que je ne saurais les citer de peur d’en oublier.
Les pionniers bien sûr, Kurt Schwitters, Rauschenberg, Richard Hamilton, les affichistes comme Jacques Villeglé. Tant d’autres… les collages si sensibles de Katrien de Blauwer.
Mais si je ne devais n’en citer qu’un, ce serait John Stezaker. J’ai eu un choc lorsque je l’ai découvert! C’est à partir de ce moment que j’ai osé couper les images de façon radicale. Il m’a ouvert cette voie, m’a montré un autre mode de relation aux images, donné l'audace de me les approprier et a vraiment fait évoluer mon regard. Ses images sont tellement puissantes… et en plus j’aime beaucoup l’esthétique des années cinquante !
Ma présence récente sur Instagram m’a déjà fait découvrir des collagistes de talent dont le travail m’intéresse beaucoup. Mes favoris sont si nombreux que je ne saurais les citer de peur d’en oublier.
Laurence Briat ︎ ︎
interview & translation Petra Zehner